F3: U.S.Dole  » Bonjour tristesse »

En accueillant la lanterne rouge, Dole avait une occasion en or de se racheter. Il faudra repasser pour la manière

Conscients de l’urgence d’agir, Iacob et les siens ont d’abord fait le boulot pour prendre la mesure de leurs adversaires, avant de se mettre tranquillement en hibernation durant toute la seconde période. Une attitude qui faisait fulminer Patrick Marotte : « Il n’y a vraiment pas de quoi être fier, se lamentait l’entraîneur dolois ; on mène de 19 points et là, on arrête de jouer. On ne va plus au combat, on n’est plus concentré ». Du coup, la seconde mi-temps s’est transformée en une longue période d’ennui pour les 350 spectateurs de Bobin : 3 ballons perdus en touches sur 4 lancers (alors que la première mi-temps avait été parfaite avec 12 ballons captés sur 13 lancers), et surtout 26 ballons rendus à l’adversaire (pénalités et balles perdues confondues) en 40 minutes, ça laisse très peu de place au jeu. Les motifs de satisfaction étaient donc bien maigres dimanche soir. Il fallait peut-être aller les chercher du côté des extérieurs : pas toujours mis dans les meilleures conditions, les ailiers qui ont foulé la pelouse dimanche se sont tous montrés à leurs avantages.

Les arrières sauvent l’honneur
Rarement titulaire cette année, Chevassu s’est rappelé au bon souvenir des coachs en n’hésitant pas à s’intercaler régulièrement dans la ligne, toujours avec beaucoup de tranchant. François Humblot, sevré de ballons, a bonifié quasiment le seul ballon qu’il a eu à jouer. Quant à Fèvre, en dedans depuis quelques rencontres, il a de nouveau retrouvé des cannes de feu et surtout une certaine forme de lucidité lui permettant de déstabiliser une défense entière à lui tout seul. Associons à ces trois là un Marc Humblot épanoui au poste d’arrière, aussi bien dans le jeu au large (on ne lui soupçonnait plus autant de rapidité) que dans celui au pied : jeu long et précis (hormis quelques loupés en première période), et une confiance retrouvée dans ses tentatives. À confirmer à Champagnole dimanche.

Laisser un commentaire