Contre Pontarlier, les Dolois ont déjoué 50 minutes avant de montrer leur vrai visage une demi-heure durant
Il y avait tout à craindre de cette venue de Pontarlier à Bobin. Patrick Marotte et Daniel Iacob le savaient, les joueurs aussi. Paralysés par cette peur de ne pas se montrer à la hauteur, les rouges et noirs ont déjoué pendant 50 minutes, subissant les impacts, reculant sur toutes les phases de jeu. Et puis il y a eu cette rébellion à une demi-heure de la fin. Un sursaut d’orgueil que tout le monde a noté, le sentiment enfin de voir un bloc soudé dans lequel tout le monde va dans le même sens. A l’image de Iacob et Demontrond devant, dévastateurs ; à l’image de Dourthe derrière, plus généreux que jamais en attaque comme en défense. Mister Hyde en première période, docteur Jekyll en seconde, que retenir de cette rencontre du côté de Patrick Marotte ? « Il faut retenir les deux, analysait l’entraîneur dolois. Si on avait joué la première période comme la seconde, il n’y aurait pas eu photo. Le problème, c’est que l’on a joué que des matchs faciles depuis le début de la saison. Même à Nuits nous n’avons pas été perturbés comme ici devant. Alors il nous a fallu une mi-temps pour rentrer dans le rythme, pour monter d’un cran. On était en retard partout, on subissait l’impact, on n’était pas assez agressif ». Déçu par le résultat mais rassuré par l’état d’esprit des ses joueurs en seconde période, l’entraîneur dolois, fidèle à lui-même, voulait une fois de plus retenir le positif : « Il fallait les affronter ; on a mis le temps, mais on l’a fait. J’ai vu du jeu, de l’engagement. Les trois points de perdus, on est capable d’aller les récupérer là bas ». A condition néanmoins de trouver une solution au quid des buteurs. A 2 sur 6 dimanche, et surtout trois gros ratés face aux perches, Mosson aurait du faire basculé le match côté dolois : « Je ne lui jette pas la pierre ; il a fait ce qu’il a pu. On a trois butteurs (NDLR : Marc Chavanon, Guillaume Marotte et Marc Humblot), les trois sont blessés (Marc Humblot, titulaire dimanche, n’a pas encore retrouvé toutes ses capacités physiques lui permettant de botter). C’est comme ça ». On se consolera en pensant que sans butteur et en ne jouant que 30 minutes, l’USD n’était pas si loin que ça du compte