F3: U.S.Dole  » Trouver la faille »

Face à des Chagnotins accrocheurs, les Dolois devront repartir de l’avant cet après-midi à la maison. Et ainsi bien débuter 2008

«Il faut désormais que l’on apprenne à gagner les matches que l’on domine ». À l’heure de la prise des bonnes résolutions de l’année, Patrick Marotte n’a pas mis longtemps à formuler son voeux le plus cher : trouver l’efficacité que fuit l’US Dole depuis le début de la saison.
Sauf que la bonne formule n’est, semble-t-il, pas si simple que cela à trouver. Avec des buteurs en manque cruel de confiance et des joueurs de champ qui semblent paralysés dès qu’ils s’offrent la possibilité de pointer en terre adverse, les rouge et noir doivent s’offrir le déclic qui leur permettra de passer la vitesse supérieure. Car pour le reste, tout semble rentrer dans l’ordre des choses pour l’entraîneur dolois : « Nous ne nous étions pas fixés d’objectif de résultats, mais des objectifs de performance, confie Patrick Marotte. On peut dire que l’on est en train de remplir cet objectif. Même si c’est long, il faut savoir être patient ; on aurait certes pu conserver le jeu de l’an passé, fait de cocottes et de jeu au pied. Cela aurait été plus simple, mais on a souhaité développer un jeu plus ambitieux. Ce n’est pas facile car quand vous êtes en fédérale 3, vous devez composer avec des joueurs de niveau honneur et avec des gars qui ont – ou qui aurait pu – joué à un niveau professionnel ».
Une mayonnaise pas toujours évidente à faire monter. Celle de cet après-midi cause d’ailleurs bien des tourments au staff dolois. Privée de terrain depuis trois semaines, la faute à des terrains gelés, l’US Dole ne s’est retrouvée qu’une seule fois sur une pelouse depuis la défaite de Genlis. Insuffisant pour connaître le réel état de forme des troupes. Du coup, tout le monde, réserve et première confondues, a été convoqué dès ce matin pour un décrassage commun. L’annonce des deux groupes et des deux équipes ne sera communiquée qu’après la séance matinale. Peu de changements devraient néanmoins être opérés depuis le déplacement de Genlis. Auboeuf est finalement opérationnel, tout comme Mosson. Seul Guillaume Marotte, auteur d’un grand match à Genlis mais une nouvelle fois victime d’une épaule douloureuse, manquera à l’appel.

NOTE
Dole-Chagny, cet après-midi 15 heures, au stade Robert Bobin.


La rencontre Champagnole-Genlis a été reportée, en raison des conditions climatiques, au 3 février.

F3: U.S.Dole  » Des tangos conquérants »

Sans se montrer irrésistibles mais auteurs d’une partie appliquée, les Genlisiens se sont logiquement imposés devant des Dolois très maladroits (19-5). Ils se replacent idéalement dans la course à la qualification.

L’ USG avait besoin de se rassurer et de s’éloigner de la zone rouge. Le contrat est rempli après ce succès face à Dole (19-5). S’ils n’ont pas su toujours concrétiser leur grande volonté de jeu au large, les Côte-d’Oriens ont cependant bénéficié du soutien d’un pack costaud, notamment en touche et présent dans le combat pour décrocher la timbale. Cette conquête devant offre d’ailleurs au butteur tango Pierre Duverne, l’occasion de se mettre en valeur. Si sa première tentative échoue, les trois suivantes font mouche (9-0, 26e).
Dans le même temps, les Dolois cumulent les imprécisions à l’image de leur ouvreur, Guillaume Marotte. Le léger vent ajouté au froid glacial, freine quelque peu les tentatives d’envolées. Seul Thomas Deher côté genlisien, remonte les ballons à la main bien secondé par ses centres Georges Texeira et Antoine Lanoux. L’agressive défense franc-comtoise limite les dégâts. Le pack tango s’illustre encore et concrétise ses efforts dès l’entame de la seconde mi-temps. Sur une penaltouche rondement menée, le pack, rejoint par ses trois-quarts, enfonce son homologue dolois (14-0, 47e). ; Dole se décide alors à réagir en prenant plus d’initiatives derrière. Guillaume Marotte et Marc Humblot se faufilent et progressent. Le paquet suit bien et provoque une pénalité à dix mètres de l’en-but bourguignon. Celle-ci est rapidement jouée et profite à l’ancien Genlisien, Sébastien Demontrond qui fonce aplatir en force (14-5, 65e). Genlis ne s’en laisse compter et gère les offensives franc-comtoises sans trembler. Le capitaine tango Clément Lenoir s’arrache et enfonce le clou, assurant du même coup une victoire importante.

GENLIS 19
DOLE 5
Genlis (stade Sabaté). – Genlis-Dole : 19-5 (9-0). 250 spectateurs.
Genlis : 2 essais collectif (47e), Lenoir (79e), 3 pénalités Duverne (14e, 20e, 26e).
Dole : 1 essai Demontrond (65e).
Cartons blancs à Genlis : Chetta (39e), Giraudot (63e) ; à Dole : Demontrond (33e)

F3: U.S.Dole « Mister Hyde puis Docteur Jekyll »

Contre Pontarlier, les Dolois ont déjoué 50 minutes avant de montrer leur vrai visage une demi-heure durant

Il y avait tout à craindre de cette venue de Pontarlier à Bobin. Patrick Marotte et Daniel Iacob le savaient, les joueurs aussi. Paralysés par cette peur de ne pas se montrer à la hauteur, les rouges et noirs ont déjoué pendant 50 minutes, subissant les impacts, reculant sur toutes les phases de jeu. Et puis il y a eu cette rébellion à une demi-heure de la fin. Un sursaut d’orgueil que tout le monde a noté, le sentiment enfin de voir un bloc soudé dans lequel tout le monde va dans le même sens. A l’image de Iacob et Demontrond devant, dévastateurs ; à l’image de Dourthe derrière, plus généreux que jamais en attaque comme en défense. Mister Hyde en première période, docteur Jekyll en seconde, que retenir de cette rencontre du côté de Patrick Marotte ? « Il faut retenir les deux, analysait l’entraîneur dolois. Si on avait joué la première période comme la seconde, il n’y aurait pas eu photo. Le problème, c’est que l’on a joué que des matchs faciles depuis le début de la saison. Même à Nuits nous n’avons pas été perturbés comme ici devant. Alors il nous a fallu une mi-temps pour rentrer dans le rythme, pour monter d’un cran. On était en retard partout, on subissait l’impact, on n’était pas assez agressif ». Déçu par le résultat mais rassuré par l’état d’esprit des ses joueurs en seconde période, l’entraîneur dolois, fidèle à lui-même, voulait une fois de plus retenir le positif : « Il fallait les affronter ; on a mis le temps, mais on l’a fait. J’ai vu du jeu, de l’engagement. Les trois points de perdus, on est capable d’aller les récupérer là bas ». A condition néanmoins de trouver une solution au quid des buteurs. A 2 sur 6 dimanche, et surtout trois gros ratés face aux perches, Mosson aurait du faire basculé le match côté dolois : « Je ne lui jette pas la pierre ; il a fait ce qu’il a pu. On a trois butteurs (NDLR : Marc Chavanon, Guillaume Marotte et Marc Humblot), les trois sont blessés (Marc Humblot, titulaire dimanche, n’a pas encore retrouvé toutes ses capacités physiques lui permettant de botter). C’est comme ça ». On se consolera en pensant que sans butteur et en ne jouant que 30 minutes, l’USD n’était pas si loin que ça du compte

F3: U.S.Dole « Retard à l’allumage »

Sans doute pas assez bousculés depuis le début de la saison, les Dolois ont mis 50 minutes avant de se mettre au niveau du jeu proposé par Pontarlier.

Dole 10
Pontarlier 14
A Dole, stade Robert Bobin
Pontarlier bat Dole 14-10. Mi-temps : 11-7.
Pour Pontarlier : 1 essai de Poulot (28′), 3 pénalités de Lièvremont (18′, 33′ et 50′)
Pour Dole, 1 essai de Dourthe (12′) transformé par Mosson, 1 pénalité de Mosson (54′)
500 spectateurs environ
Arbitre : M. Bergala (Ile de France)
Dole : 1. Demontrond, 2. Pacot puis Bouchet (40′), 3. Knapp, 4. Auboeuf, 5. Borull puis Quinard (51′), 6. Loye puis Gualdi (62′), 7. Scheneder puis Ghys (40′), 8. Iacob, 9. M. Marotte puis F. Humblot (40′) puis Fèvre (72′), 10. M. Humblot, 11. Fèvre puis Chevassus (70′), 12. Hernandez puis Masuyer (40′), 13. Dourthe, 14. F. Humblot puis Gaire (40′), 15. Mosson.

Les hommes du Haut-Doubs ont remporté hier une victoire logique, balayant les doutes qui pesaient sur eux depuis leur lourd revers de la semaine dernière face à Beaune. Pour Dole, en revanche, c’est une drôle de désillusion. Le décor était vite planté : dès la deuxième minute, Lièvremont hérite d’une pénalité face aux perches. Mais les consignes sont visiblement tournées vers l’offensive et l’ouvreur jaune et bleu envoie ses avants à la charge. Un maule de 20 mètres puis un second identique échouent à 5 mètres. Asphyxiés, privés de ballons en touche, les Dolois doivent attendre la dixième minute pour développer leur première action avec Fèvre parti en contre. Sur sa première touche gagnée, le maule dolois s’organise avant de sortir pour M. Humblot qui fixe pour Hernandez venu au ras. Dourthe est à hauteur pour conclure l’action en puissance. Petit hold-up pour des Dolois qui mènent alors contre le cours du jeu. D’ailleurs, la réaction ne se fait pas attendre et une première pénalité de Lièvremont ramène les Pontissaliens à 4 points. Avant que Poulot ne concrétise enfin la domination de ses avants avec un essai tout en puissance après une longue séquence des siens dans les 22 dolois. Pas assez agressifs sur les premiers temps de jeu, les Dolois subissent et Lièvremont continue son festival en ajoutant trois points. Son homologue Mosson, dans les arrêts de jeu débute quant à lui une longue série d’immanquables à 15 mètres face aux poteaux. Il en ratera deux supplémentaires en seconde période … Une seconde période qui débute avec des Pontissaliens décomplexés jouant tous les ballons. Lièvremont ajoute trois points, alors que les Dolois réagissent enfin. Plus agressifs, plus présents sur les points d’impact, Iacob and Co commencent enfin à faire reculer leurs adversaires. Gaire sème le trouble derrière, Iacob et Demontrond font avancer les leurs. Malheureusement, le pauvre Mosson ne parvient pas à concrétiser (2 tentatives réussies sur 6 tentées). Dole pourra nourrir des regrets.

F3: U.S.Dole « Après la victoire 18-9 face à Colmar »

A vouloir trop jouer…
Patrick Marotte a trouvé la bonne formule pour résumer la rencontre de dimanche : « Je suis partagé » disait-il. Partagé sans doute entre le sentiment d’avoir fait le boulot et d’avoir pris les trois points ; et entre la déception d’avoir assisté à un match que les siens auraient dû remporter sur un score fleuve : « On a eu des éclairs par moment, mais on a aussi rendu trop de ballons, analysait le coach dolois. C’était parfois soporifique, la faute également à un adversaire qui n’a pas joué. Mais je veux rester positif ; on progresse, on est de plus en plus tranchant. On ne passe pas encore à tous les coups, mais cela se joue sur des détails. On y arrivera » ; oui, mais on en est déjà à la sixième rencontre … Avec 77 points marqués, Dole possède seulement la neuvième attaque. Avec un score moyen de 13-10 par match. Les chiffres parlent d’eux même : l’USD ne sait toujours pas concrétiser. Car sur ce match encore plus que d’autres, Mathieu Marotte et sa ligne ont été gavés de ballons. Sans être maladroits (seuls deux ballons perdus en première période), ils ne sont pourtant que trop rarement passés. Quid du problème ; le soutien offensif. Car chaque fois que la ligne aura réussi à franchir le premier rideau, le porteur de ballons n’aura jamais réussi à obtenir le soutien escompté ; alors on garde un peu trop souvent le ballon au sol, et quand bien même on parvient à le conserver, on laisse une énergie folle dans les regroupements pour rester propriétaire de son bien. Et à ce petit jeu, face à des colmariens roublards comme pas deux, ça use … Alors comme le disait Patrick Marotte, l’USD « progresse sur le volume du jeu ». Attention toutefois à ne pas se laisser absorber par cette envie de jouer à tout va. Les rouges et noirs vont devoir très vite se réapproprier les fondamentaux du rugby : conquête, occupation du terrain, combat. Parfois, ils ont tendance à oublier. Invaincus à Bobin, on ne peut pour l’instant pas leur en vouloir …

Signé: MADDY …..

F3: U.S.Dole « Nuits assure l’essentiel »

Nuits a remporté son troisième succès de la saison face à des Dolois qui auraient pu espérer un meilleur sort. Le CSN démarre toutefois pied au plancher. Le pack nuiton montre la voie et Chapuis en profite pour inscrire un essai plein de roublardise (5-0, 1e). Malgré le froid, Nuits développe un jeu dynamique. Dole refait surface et réduit la marque sur une pénalité de Chavanon (8-3, 15e). Mais Petit, d’un drop parfaitement ajusté, creuse l’écart (11-3, 21e). Clémencet enquille sa deuxième pénalité de l’après-midi (14-3, 40e). Après la pause, Dole prend les choses en main et pousse les joueurs de Kus dans leurs derniers retranchements. L’ailier jurassien Fèvre perfore les lignes arrières nuitonnes à trois reprises (43e, 48e, 63e) mais Vincent et Petit veillent au grain. Les Dolois ont laissé passer leur chance, et sur sa première véritable incursion dans les vingt-deux adverses de la seconde mi-temps, le pack nuiton enfonce le clou. Il scelle définitivement la victoire locale (21-3, 73e).
Jean-Paul MARCHAND
NUITS 21
DOLE 3
Nuits (stade Vanaret). – Nuits-Dole 21-3 (14-3). 200 spectateurs. Arbitre : M. Poyaud (Auvergne).
Nuits : 2 essais Chapuis (1re), collectif (72e). 1 drop A. Petit (21e), 2 pénalités (7e, 29e), et 1 transformation Clémencet (72e).
Dole : 1 pénalité Chavanon (15e).
Cartons blancs à Nuits : Lamy (40e) ; à Dole : Demontront (70e).

F3: U.S.Dole – La réussite était nuitonne

La réussite était nuitonne

Dominatrice les trois-quarts du match, l’USD a subi de plein fouet le réalisme bourguignon. Une défaite lourde et surtout frustrante pour Dole

Nuits-Saint-Georges 21
Dole 3
Mi-temps : 14-3. 500 spectateurs environ. Arbitre : M. Poyasso.
Pour Nuits : deux essais de Chapuis (1′) et Landrain (72′), une transformation (72′) et deux pénalités (8′ et 29′) de Clemencet, un drop de Petit (20′).
Pour Dole : une pénalité de Chavanon (17′).
Cartons blancs à Lamy (39′) pour Nuits et à Demontrond (71′) pour Dole.
Il y a des défaites que l’on ne comprend pas toujours. Celle concédée par l’USD hier face à Nuits en fait partie. Car que ce soit en terme de possession de balles ou d’occupation du terrain, les Dolois ont fait mieux que rivaliser, pour ne pas dire dominer. Mais au final, ce sont les Nuitons qui s’imposent, deux essais à zéro et une valisette de 20 points à ramener à Bobin. Cherchez l’erreur
Premiers éléments de réponse dès le coup d’envoi avec un ballon mal négocié par Chavanon. Le demi de mêlée dolois prenait la foudre et sur le regroupement suivant, Chapuis filait au ras pour le premier essai de la rencontre. Clémencet enfonçait le clou des 45 mètres et Nuits menait déjà 8-0 à la 8′. Cueillis à froid, Loye and co commençaient à poser leur jeu. Et ce sont eux qui imposaient leur loi devant. En témoignent ces 10 pénalités sifflées à l’encontre des locaux contre une seule côté dolois durant les 35 premières minutes. Chavanon, à 1 sur 3 hier, recollait au score à la 17′. Mais sur le coup d’envoi, une nouvelle mauvaise réception permettait à Petit de claquer un drop des 40. Toujours dominateurs territorialement, les Dolois se faisaient une nouvelle fois piéger à la demi-heure sur un contre, qui permettait à Clémencet d’accentuer l’avance.

Vaine domination
Menée 14-3 à la pause, l’USD était la première à se mettre en évidence en seconde période. Un côté fermé de Chavanon relayé par M. Humblot et Dourthe arrivait dans les bras de F. Humblot qui plongeait dans l’en-but. Mais l’ailier dolois avait laissé traîner quelques crampons en touche. S’en suivait une longue séquence doloise dans les 22 mètres nuitons. Mais les locaux se montraient solides. À l’inverse, Dole gaspillait quelques ballons. Fèvre, qui avait suivi un contre de Scheneder, était tout près de marquer à la 63′, mais un mauvais rebond l’empêchait d’aplatir.
Mettant d’avantage de rythme à la partie, les Dolois campaient dans les 22 adverses. Mais sur une de leurs rares erreurs défensives, un énorme contre de 60 mètres mené par Alloix échouait à 5 mètres. Sentant le gros coup, les Nuitons se ressoudaient et faisaient basculer définitivement le match à 10 minutes de la fin. À 7 contre 8 (Demontrond ayant écopé d’un blanc), Landrain passait en force après une succession de « pick and go » fatale. Les dernières percées de Fèvre (38′) et d’Hernandez (80′ ) n’y changeaient rien.
Xavier Ducordeaux

Jacquot: le bon coup de Pau

Cinq mois après son départ d’Oyonnax, l’ex-Dolois désormais Palois, Julien Jacquot s’est installé comme l’un des cadres de la section

En Béarn, la tâche ne s’an-nonçait pas des plus simples. Recruté avec son comparse oyonnaxien Rémi Delavallée, le pilier Julien Jacquot avait pour lourde tâche de s’imposer dans une for-mation réputée pour le jeu de ses avants.
N’en déplaise à la presse spécialisée, qui ne voyait en Jacquot que le second rôle d’une première ligne à forte distribution, le Jurassien s’est imposé rapidement, jusqu’à coiffer l’international Tongien Peni Fakalelu au moment d’une première titularisation en championnat. Au Hameau, face à Bordeaux, le « laborieux » a même réussi à s’illustrer, recevant honorifiquement le titre de meilleur pilier de la division lors de cette journée.
« Je me sens bien à Pau, physiquement, je me trouve mieux que l’an dernier à la même époque » avoue le jeune père de famille jusqu’il y a peu intérimaire du rugby d’élite. Préparateur de commandes dans une usine de plastique jusqu’à la saison passée, l’homme à l’image de son ancien club, est depuis cette année totalement et profession-nellement dévoué à la pratique rugbystique. Après 5 ans de bons et loyaux services, « j’avais besoin de passer un cap, de tenter une nouvelle vie dans un Sud que je ne connaissais pas ».

Titularisé à Oyonnax
Avec la même envie et le dynamisme qui caractérisa son jeu sous les couleurs rouges et noires, l’homme a profité de l’avant saison pour s’im-poser. Signe de confiance de la part de Jean-Bernard Du-plantier, il
s’est vu titularisé face à l’USO lors de cette dernière journée. « On s’était fixé pour but de remporter nos trois premiers matches de la saison, c’est pourquoi nous sommes très déçus de ce qu’il s’est passé à Oyonnax. On fait vingt bonnes minutes où on tient le score, et on leur offre 12-15 points en première mi-temps Après voilà, Oyonnax reste Oyonnax, une équipe qui témoigne toujours autant d’envie. Une formation toujours aussi efficace devant et qui a mon sens joue plus rapidement derrière cette saison. »
Manqué, le retour de Jacquot à Mathon, ne suffira pas à contrarier les plans d’un homme reconnaissant : « A Pau, je me sens vraiment très bien, c’est pourquoi, je suis d’autant plus déçu de cette défaite mais nous allons analyser tout cela pour nous reprendre la semaine prochaine face au LOU ». Avec un appétit de victoires toujours aussi démesuré, le Lou, au Hameau, aura tout à se méfier d’un pilier aux dents longues.

F3: U.S.Dole encore en rodage

Empruntée mais jamais malmenée, l’US Dole s’est une fois de plus compliquée la tâche

Vainqueurs de Bisontins diminués par de nombreuses absences, notamment devant, Daniel Iacob et Patrick Marotte ont néanmoins constaté une belle réaction d’orgueil de leur troupe : « je suis content pour la confiance, remarquait le deuxième ligne dolois. On attendait une réaction des joueurs après le non-match de Saint-Appo. Maintenant, c’est clair que tout n’a pas été parfait : on a trop souvent été pénalisé sur des détails, on n’est pas assez agressif sur les nettoyages. En touche, on est défaillant sur nos lancers, mais notre contre a plutôt bien fonctionné sur les leurs ». Même constat pour Patrick Marotte, qui regrette également ce manque de concrétisation des temps forts : « Si on est plus réaliste sur trois au quatre actions, on doit tuer le match très vite. Au lieu de cela, on reste à portée de fusil durant toute la rencontre. On a des problèmes de tempo, on va travailler la dessus pour arriver encore un peu plus vite au soutien, et mettre de la vitesse dans les enchaînements ». Dole a le potentiel cette année pour enflammer un match. Mais les rouages ne sont pas encore tous bien huilés. Pour sa rentrée après presque un an d’absence (déchirure à la cuisse), Marc Humblot a pesé lourdement sur la défense adverse grâce à un jeu au pied long et précis. En revanche, dans le jeu, il est apparu lent et parfois pas toujours inspiré dans les lancements de jeu. Idem pour Masuyer, énorme en défense et percutant en première main, mais parfois un peu juste dans ses replacements sur les deuxième et troisième temps de jeu. Du coup, les Chahid et autre F. Humblot n’ont que trop rarement pu bénéficier de ballons d’attaque leur permettant de faire jouer leurs cannes.